mardi 22 janvier 2013

Savoir déléguer : les 5 règles d’or



Déléguer rentre dans la logique d’une meilleure organisation :

Attention : déléguer ne signifie pas se débarrasser !
On est souvent tenté de déléguer des tâches rébarbatives mais c’est une stratégie à court terme.

Votre collaborateur qui récupère systématiquement ces tâches fastidieuses va finir par les bâcler pour les mêmes raisons qui vous ont amené à vous en débarrasser.

Sachez donc mesurer l’intérêt de ce que vous transmettez.

1) Identifiez le potentiel

La tâche que vous vous apprêtez à déléguer nécessite quelle compétence ? Quel niveau d’expérience ?
Votre collaborateur devra-t-il présenter les résultats à l’oral ? Est-il à l’aise dans cette discipline ?
Sachez déléguer « justement ». A une tâche donnée, ciblez la personne adéquate. Cela évitera du découragement (trop difficile), de la frustration (trop facile) et de la fatigue pour tous.

2) Soyez clair dans votre demande

Qu’attendez-vous de vos collaborateurs ? Quels sont les résultats escomptés par rapport à cette tâche ? Quel est le délai de réalisation ? Pour quel type de client ?
Soyez le plus précis possible dans votre demande. C’est vous qui définissez les règles.

Il est préférable de perdre du temps à expliquer au départ plutôt que de rectifier plus tard l’ensemble des étapes.

Un petit truc pour fixer clairement les objectifs : l’empathie

Dites-vous que la personne à qui vous parlez ne possède pas les mêmes informations que vous. Mettez-vous à sa place. Quels détails vous seraient nécessaires pour mener à bien cette mission ?

En conclusion : ne transférez pas de mails, de courriers sans préciser vos attentes.
Décrivez et écrivez les règles.

3) Restez « ouvert »

Vous venez de confier une demande client à l’un de vos collaborateurs.
Vous pouvez être persuadé que celui-ci va avoir besoin de certains éclaircissements sur tel ou tel aspect.
Il se peut même, en fonction de l’importance et de la complexité du dossier, que vous validiez chaque étape de la réalisation par un simple mot d’encouragement ou un recadrage.
Gardez votre porte ouverte!

4) Etablissez des points de contrôle

La confiance n’exclut pas le contrôle.En effet, même un collaborateur chevronné peut commettre une erreur par méconnaissance ou pêcher par excès de zèle.
Errare Humanum Est (l’erreur est humaine)
Vous devez donc contrôler l’avancée du projet ou le respect du timing.
Le fait d’établir des points de contrôle est encore plus essentiel lorsque votre collaborateur n’a pas pour habitude de vous solliciter par timidité, peur de vous déranger ou orgueil. (à ce propos, je vous conseille cet article à propos de la communication au sein de votre équipe).


5) Faites un feedback :

Votre collaborateur vient de terminer la mission que vous lui aviez confiée.
C’est le moment de commenter l’ensemble du processus de réalisation.

A-t-on respecté le délai ? si non, pour quelle raison ?
Quelles difficultés ont été rencontrées?
Donnez des conseils pour améliorer le process. Encouragez! Motivez!

Restez positif au final et surtout, tenez informé votre collaborateur de la suite des évènements.


Maintenant que l’art de déléguer n’a plus de secret pour vous, pouvez-vous répondre à cette question :

Pour en savoir plus sur l'art de déléguer, je vous conseille la lecture de "Management : l'art de déléguer" (0,89€)